C’est dans le petit jardin de Collectif ETC que la représentante de l’association m’a reçue afin de me parler de son organisation. Elle commence donc par m’expliquer le but de son association.
《 Le collectif ETC est une association d’architectes constructeurs. Nous sommes une dizaine. Cette asso a à peu près 8 ans d’existence et on agit pour accompagner des habitants, des assos ou collectivités pour mener des projets de transformation du cadre de vie aussi bien sur des espaces intérieurs que des scénographies, du petit mobilier… donc concrètement ça passe par une pratique de designer concepteur. On écoute les besoins et demandes en terme d’aménagement d’espaces qu’on traduit en propositions de projet. Ce qui nous distingue des architectes plus traditionnels, c’est que l’on fait nous même les chantiers de construction donc on passe vraiment par toutes les étapes : le dessin, la construction… On frôle avec le statut d’artisans, on se déplace sur les chantiers avec nos outils etc. (…)
Nous sommes une association collégiale qui est gérée horizontalement. Il n’y a pas de hiérarchie on partage les rôles les uns et les autres. Sur 7 personnes on est 5 architectes de formations (…). A ces personnes s’ajoute Cécile qui est une administratrice qui tient un rôle de gestion de la structure mais qui prend part aussi aux projets et à toutes les décisions générales, et Charlène qui est plutôt dans le champ de la science politique et de l’urbanisme. Selon les projets, on constitue des équipes mais sinon dans la gestion quotidienne tout est tournant. 》
Elle me parle ensuite de la naissance du collectif qui s’est formé de façon plutôt originale puisque ce sont des élèves de l’école d’architecture de Strasbourg qui en sont à l’origine. Elle explique que les élèves étaient véritablement dans une idée d’entraide et d’échanges et que c’est tout naturellement qu’ils ont décidé de créer une association afin de sortir du cadre scolaire qu’ils trouvaient trop stricte.
Puis, elle me parle des premières actions de collectif ETC. De fil en aiguille, ils ont eu l’idée de constituer une asso et lorsqu’ils sont parti faire un tour de France à vélo pour rencontrer des acteurs, modèles inspirants de l’implication des usagers dans le projet urbain ; ils ont identifié des prédécesseurs, des exemples pour aller apprendre à leur cotés à propos de ce champ-là. Ça a duré un an et dans chaque ville c’était le prétexte pour proposer des services. C’est à l’issue de ces projets qu’il y a eu la décision d’aller vers une professionnalisation, vers une pratique qui serait un métier.
Dans cette rubrique, retrouvez les portraits des associations affiliées au réseau
A la rencontre de l'association ADPEI
Le jeudi 2 mai 2019, je me suis rendue à l’ADPEI (Association Départementale Pour l’Emploi Intermédiaire) afin de rencontrer Tiffen Prades, responsable opérationnelle de l’association.
Ce jour-là, les locaux sont bondés et les employés bien occupés. Tiffen me reçoit dans son bureau et commence par m’expliquer le principe de l’association :
L'AAJT, une porte vers le futur pour les jeunes primo-arrivants
C’est le mardi 9 avril 2019 que je me suis rendue à l’AAJT (l’Association d’Aide aux Jeunes Travailleurs) de Marseille, afin de rencontrer Claire Louazel, alors récemment devenue responsable de l’association.
Si l’association créée en 1954 avait été à l’origine mise en place afin d’aider les jeunes venant de la campagne à trouver du travail en ville, le public qui fréquente l’association à de nos jours, beaucoup changé. En effet, il s’agit à 95% de primo arrivants. L’association accompagne ainsi chaque année 1000 jeunes de 15 à 30 ans afin de trouver un emploi, un logement ou hébergement, sur les démarches sociales ou administratives en fonction du projet de vie de la personne. Le plus souvent, les jeunes qui sollicitent l’AAJT sont des hommes peu diplômés mais ayant une expérience de travail, certains parlent un peu français, d’autres pas du tout. L’AAJT intervient donc autant sur les questions de logement que sur celle d’insertion professionnelle.
A la rencontre de l'association Deletere
Fondée à Marseille en 2013, Deletere est une association utilisant l’outil numérique à des fins artistiques afin de produire des œuvres et de questionner le public sur sa relation à la technologie.
C’est dans un lieu pour le moins atypique que m’ont reçu Adelin Schweitzer, artiste et technochaman, Gaëtan Parseihian, musicien chercheur en acoustique et Grégoire Lauvin, plasticien électronicien. En effet, 3 des 6 membres de l’association étaient présents au Couvent Levat ce lundi 1er avril afin de me parler de leur association. Car oui, c’est dans un couvent que se sont installés les artistes. Cette bâtisse autre fois sacrée, fais place aujourd’hui à l’art et la création, au milieu des 1500 m2 de terrain.
Calopsitte ou le mélange singulier entre écriture et numérique.
Créer une association mélangeant numérique et littérature, c’est le pari peu ordinaire qu’ont fait Caroline Scherb et Nicolas Tardy il y a maintenant plus d’un an.
Caroline, web designer depuis 1999, travaille donc principalement dans le domaine numérique (conceptions de sites, graphisme, design…). Cependant diplômée des Beaux-arts, c’est dans la diversité artistique qu’elle semble avoir évolué. Il n’est donc pas étonnant de la voir aux cotés de Nicolas, écrivain et animateur d’ateliers d’écriture depuis maintenant 20 ans.